Couloir aérien
Rappel : 12 novembre 1992 :
De nouvelles procédures d'atterrissage
à l'aéroport de Saint-Exupéry entraînent l'apparition
d'un couloir aérien au-dessus de l'ouest Lyonnais,
et de Saint-Genis-Laval en particulier . Alertés par
la fréquence des survols et par la SECAC, les élus municipaux
décident d'interroger les responsables de Saint-Exupéry. le
8 janvier, une délégation d'élus accompagnés de
représentants de Saint-Genis-Sud de la Fappo et de la SECAC (qui se
sont inquiétés de ce problème) est reçue à
l'aéroport : il faut se rendre à l'évidence: les communes
concernées n'ont pas été informées de ces nouvelles
dispositions
Une réunion d'informations, destinée aux habitants des communes
touchées a été organisée par la Municipalité
le 27 janvier, à la Salle d'Assemblée.
Par le texte ci-joint, la parole est donnée aux responsables de Saint-Exupéry
qui présentent ces procédures d'atterrissage. Nos Elus de l'Ouest
lyonnais se sont concertés pour envisager une action commune vis-à-vis
de ces nouvelles nuisances.
Inauguré le 20 avril 1975, l'aéroport connaît depuis quelques
années une ambitieuse politique de développement qui vise à
adapter les structures d'origine en repoussant les saturations dans tous les
domaines : espace aérien pistes et voies de circulation accueil des
passagers services.
Ainsi l'ensemble des réalisations récemment entreprises sur
l'aéroport a représenté en termes financiers, le plus
grand chantier public français après le tunnel sous la Manche.
Les travaux dans leur ensemble sont plus volumineux que ceux effectués
lors de la construction initiale de l'aéroport.
La création d'une gare T.G.V. (déjà partiellement en
service), la création d'une piste supplémentaire de 2700 mètres
pour absorber des pointes de trafic sont deux exemples parmi de nombreuses
autres mesures, qui donnent une idée de la multiplicité des
intervenants et des financements.
Pour atteindre les objectifs assignés au nouveau dispositif (répondre
aux besoins de capacité, satisfaire les usagers. ..) trois
points d'arrivée et d'attente vont être créés
en remplacement de l'unique point précédent qui se situait à
Vienne ou Ambérieu en Dombes selon le sens du vent.
Chacun de ces circuits d'attente est protégé par un volume dans
lequel ne figure aucune autre trajectoire d'arrivée ou de départ.
Il permet à environ cinq avions séparés
par tranches d'altitude de 300 mètres
(soit quinze au total), d'attendre leur tour pour venir en approche de Lyon-Saint-Exupéry
ou de ses aérodromes satellites (Lyon-Bron, Grenoble Saint-Geoirs,
Valence, Saint-Etienne, Mâcon, etc. ..).
Les volumes d'attente ont un plafond et un plancher.
Celui de TALAR (aux environs de Villefranche-Tarare)
a un plancher d'environ 2100 mètres par rapport au niveau de la mer.
Sa fréquentation est de l'ordre de 60 avions par jour en semaine et
beaucoup moins le week-end.
Dans l'hypothèse d'un atterrissage à Lyon-Saint-Exupéry,
les avions qui quittent TALAR peuvent suivre quatre types de trajectoires
:
- par vent du Nord ou absence
de vent, et trafic moyennement chargé, l'avion est "sorti"
à TALAR de 2100 mètres d'altitude au plus bas, en direction
de Vienne (balise VNE) où il devra arriver vers 1200 mètres.
Il poursuivra ensuite sa descente vers 900 mètres jusqu'à intercepter
l'axe d'approche finale de l'aéroport aux environs de Charantonnay
(au Nord de Saint-Jean-de-Bournay). (Cas du passage au-dessus de Saint-Genis-Laval).
par vent du Sud et trafic moyennement
chargé, l'avion part de TALAR à la même altitude que précédemment
en direction de Couzon au Mont d'Or, près du Nord de Montluel, où
il intercepte l'axe de piste pour exécuter son approche finale.
quel que soit le vent, par trafic
fort ou très faible, l'avion peut être "guidé radar"
par le contrôle qui le mène en approche finale en lui indiquant
ses directives successives. Cette méthode est utilisée pour
mieux espacer et ordonner des avions entre eux en s'affranchissant des trajectoires
publiées dans le cadre d'un volume appelé zone terminale de
Guidage Radar (cylindre de 45 km de rayon centré sur Lyon-Saint-Exupéry).
quel que soit le vent, par faible
trafic et excellentes conditions météorologiques, les pilotes
peuvent être autorisés à leur demande, à procéder
par "approche à vue" .Dans ce cas, le pilote voit l' aérodrome
et se dirige directement en approche finale.
Dans les quatre cas évoqués, ces avions à l'arrivée
doivent être séparés des autres aéronefs au départ
de Lyon-Saint-Exupéry ou de ses aérodromes satellites. En zone
terminale lyonnaise, les avions sont séparés soit en plan vertical
(au minimum 300 mètres), soit en plan horizontal (au
minimum 5,4 kilomètres) lorsqu'ils sont vus au radar.
L'étude du dispositif de circulation aérienne, menée
par la Direction Régionale Sud-Est pour l'aviation civile (DRAC/SE
à Aix en Provence), a donné lieu à confrontation et coordination
entre Lyon-Saint-Exupéry et les compagnies aériennes, les Centres
de Contrôle en Route Sud-Est (Aix en Provence) et Nord (Athis-Mons),
les autorités militaires, les centres de Contrôle en Route et
d'Approche de Genève gérés par Swisscontrol.
Enfin, les procédures ont été
présentées aux aérodromes satellites.
L'environnement immédiat de l'aéroport, couvert par des zones
d'exposition au bruit, ou à son voisinage, a été informé
du projet.
Sur le sud-ouest lyonnais, le Commandant de l'aéroport
Lvon-Saint-Exupéry, responsable du Centre de Contrôle d'Approche
de Lyon a convenu de demander un complément d'étude sur les
nuisances provoquées par la trajectoire TALAR-VNE et de son altitude
plancher.
Dossier à suivre...
En cas d'anomalie
Si vous constatez qu'un avion ne respecte manifestement pas les règles
fixées (altitude de plus de 1000 m au-dessus de la commune)
il faut relever les informations exactes (date et heure) et les communiquer
au répondeur de Saint-Exupéry (0472227307)
Lyon Saint-Exupéry
Lyon-St-Exupéry va bénéficier d'un important programme d'investissement de 190.560.000 € d'ici à 2004. Le nombre de mouvements d'avions approche le seuil de saturation aux heures de pointe. Les réalisations visant à faire passer le nombre de mouvements de 45 à 51 à l'heure ( 1 toutes les 70 secondes ) sont déjà programmées. Il s'agit de l'extension des deux terminaux et de l'aménagement des pistes. En effet, Lyon veut se positionner comme l'aéroport de référence du grand Sud-Est, avec un fort développement des lignes internationales. La multiplication des lignes européennes par le groupe Air France, la réussite du Lyon-New York, l'attente de la ligne sur Atlanta et l'ouverture d'une route asiatique, deux événements attendus pour 2002, confortent les gestionnaires dans cette ambition.
Aéroport
de Lyon Saint Exupéry
Projet de plan de gêne sonore
En jaune : zone 78-89
En orange : zone 89-96
En rouge : zone 96 et plus
L'ACNUSA,
Autorité de Contrôle des Nuisances Sonores Aéroportuaires,
créée par la loi du 12 juillet 1999, est chargée de contrôler
les engagements pris concernant la maîtrise des nuisances sonores et
de rendre publics les résultats de ce contrôle.
Le plan d'actions prévoit de mettre en place des indicateurs de performance
mensuels et semestriels, dans tous les domaines environnementaux évoqués
Maîtrise
des nuisances sonores
CONSTAS : Le dispositif CONSTAS (pour Contrôle des Nuisances et le Suivi
des Trajectoires de l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry) est la pierre
angulaire de ce chapitre qui présente une quinzaine d'actions de contrôle
des nuisances sonores et des trajectoires de l'aéroport Lyon-Saint
Exupéry.
Le système comporte six stations de mesure de bruit installées
sur les communes de Grenay, Janneyrais, Jons, Pusignan, Saint-Laurent-de-Mure,
Saint-Quentin-Fallavier, une station mobile et une connexion sur le radar.
Cet outil, destiné à contrôler le bruit et les trajectoires
des avions, permettra d'améliorer notablement la gestion des réclamations
des riverains, d'intensifier les contrôles et d'alerter les compagnies
aériennes en cas d'écarts non justifiés. De plus, des
sanctions seront prises à terme envers les compagnies aériennes
qui ne respecteraient pas les restrictions opérationnelles.
Géré par le médiateur de Lyon-St-Exupéry, CONSTAS,
qui a nécessité un investissement de 686.000 €, est opérationnel
depuis le début de cette année.
Site Internet : www.lyon.aeroport.fr
DGAC Centre-Est
Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry
BP 113 - 69125 Lyon-Saint-Exupéry Aéroport
Tel : 04.72.22.72.21