Déchets

Le 1er Juillet 2002, la loi de 1992 est entrée en vigueur : seuls les déchets ultimes seront alors admis en
décharge.

Centre d'Enfouissement Technique (CET) autrefois appelé décharge :
Nota : à partir de juillet 2002, on ne parle plus de CET mais de Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU) de classe 1 ou de classe 2.
Le terme CET de classe III est aujourd'hui remplacé par Installation de stockage de déchets inertes.

CET de Classe I : pour déchetsdangereux
CET de Classe II : pour résidus urbains et assimilés (banals)
CET de Classe III : pour gravats et déchets inertes

Déchet
Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon.

Déchets industriels banals (DIB)
Déchets non dangereux, non inertes, non toxiques produits par les industries, les commerces, les artisans et les services (ex : métaux, plastiques, verres, plâtre).

Déchets industriels spéciaux (DIS)
Les déchets industriels spéciaux (DIS) sont des déchets dangereux qui nécessitent un traitement spécial. Ils sont collectés par des organismes spécialisés. La liste des déchets dangereux est fixée par décret (ex : huiles, colles, solvants, bois traités, carburants, etc ...).

Déchets inertes
Qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique importante. Les déchets inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre réaction physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d’autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine (ex : pierres, briques, parpaings, terres non polluées).

Le SOGED constitue le document de référence à tous les intervenants (maître d’ouvrage, entreprises, maître d’œuvre) traitant spécifiquement de la gestion des déchets du chantier. Dans ce document, qui sera soumis au visa du maître d’œuvre pendant la période de préparation, l’entrepreneur expose et s’engage sur :
le tri sur le site des différents déchets de chantier,
les méthodes qui seront employées pour ne pas mélanger les différents déchets ( bennes, stockage, localisation sur le chantier des installations, etc...),
les centres de stockage et/ou centres de regroupement et/ou unités de recyclage vers lesquels seront acheminés les différents déchets à évacuer, en fonction de leur typologie et en accord avec le gestionnaire devant les recevoir,
la mise en zone de dépôt autorisée des déblais inertes en provenance de chantier et non réutilisables sur le site.
les moyens de contrôle, de suivi et de traçabilité qui seront mis en œuvre pendant les travaux,
l’information du maître d’œuvre en phase travaux, quant à la nature et à la constitution des déchets et aux conditions de dépôt envisagées sur le chantier,
les moyens matériels et humains mis en œuvre pour assurer la gestion des déchets.

Selon les choix opérés en amont par la maîtrise d’ouvrage et aux missions dévolues aux différents acteurs le SOGED peut :
soit être directement rédigé par l’entreprise attributaire et remis en phase de préparation de chantier - Après mise au point en concertation le cas échéant avec le titulaire de la mission déchets , il est soumis au visa du maître d’œuvre. Dans ce cas, il convient de demander au moment de la remise des offres une note explicitant les dispositions d’organisation prévue par le candidat, pour assurer le bon déroulement, le suivi et la traçabilité de l’évacuation des déchets de chantier. Pour les marchés les plus importants le SOGED pourra être traité comme une partie de la démarche qualité et intégré dans le PAQ.
soit être complété par l’entreprise à partir d’un cadre préétabli par le maître d’œuvre. Dans ce cas, il est remis par l’entreprise avec son offre et mis au point en phase de préparation de chantier.

La loi du 15 juillet 1975 attribue la charge du traitement et de l’élimination des déchets à leurs producteurs.
La loi n°92-646 du 13 juillet 1992, modifie la loi de 1975 relative à l’élimination des et préconise de réduire la production et la nocivité des déchets. Elle incite à valoriser les déchets par réemploi ou recyclage. A partir de juillet 2002, seul le déchet ultime pourra être mis en centre de stockage.


Usine d'incinération de Gerland ( potentiel de 270 000 tonnes)

Six milliards d'euros investis par les collectivités territoriales dans la gestion des déchets ménagers entre 1992 et 2000 représentent l'un de leurs engagements financiers les plus importants. De 217 kg par habitant et par an en 1975 à environ 375 kg par habitant et par an en 2002.


Saint-Genis-Laval

Collecte sélective

Ordures ménagères (poubelles grises) : Mardi Samedi
Déchets recyclables (pobelles vertes) : Jeudi

Collecte des Déchets Ménagers Spéciaux ( Saint Genis Info N°6)

Il s'agits des peintures,vernis,...,Diluants,et tout produits chimiques, pile, fluo, halogènes,etc...(dans leur emballage dans la mesure du possible) 8 kg au maximum.
Collecte : 4ème Samedi du mois Angle rue Pierre Semard/rue Charton à Oullins de 8:30 à 12:00


Brûlage des Déchets Végétaux :

Selon un arrêté municipal les feux de broussailles, herbes sèches, déchets de toutes sortes (branchages. ..) sont interdits sur tout le territoire de la commune de Saint-Genis-Lavalles jours suivants :
Du lundi au samedi de 13 h à 22 h .Le dimanche de 9 h à 22 h
Pendant la période sèche: juillet et août .Les jours de grand vent à moins de 100 rn d'une habitation.
Au cours du brûlage, une personne doit être présente sur les lieux et avoir, à proximité une réserve d'eau.
Le brûlage à l'air libre des ordures ménagères, déchets industriels ou toxiques est strictement interdit.


Déchetterie de Pierre-Bénite :

L'accès de la déchetterie de Pierre Bénite est gratuit pour les véhicules légers, les véhicules utilitaires dont le PTAC est inférieur ou égal à 2 tonnes et les remorques dont le PTAC est inférieur ou égal à 500 Kg.
A noter :
Tous centres confondus, accès limité à 4 fois par mois aux personnes physiques ou morales résidant sur le territoire de la Communauté Urbaine de Lyon à l'exception des accès avec un véhicule léger.
Pour tous renseignements :
Déchetterie de Pierre Bénite -Chemin de la Gravière -69310 Pierre Bénite
Tél. 0472 3921 87

Horaires d'ouverture :
D'octobre à mars :
-du lundi au vendredi de 09 h à 12 h et de 14 h à 17 h
-le samedi: de 9 h à 17 h
D'avril à septembre :
-du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h
-le samedi: de 8 h 30 à 18 h 30



Lettre à Monsieur le président du Grand Lyon,
nous vous faisons une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez le temps".
La Communauté Urbaine projette de réaliser un nouvel incinérateur de boues pour 5 stations d'épuration à Pierre-Bénite. Cette nouvelle unité traitera les déchets des stations de Fontaines-sur-Saône -6721 h-, Meyzieu - 28009 h-, Jonage - 5363 h-, Neuville -7062 h-, et Pierre-Bénite -9963 h- soit un total de 95 000 tonnes par an.
Votre choix de concentrer le traitement en un seul lieu est une solution irresponsable. Vous le présentez comme une solution économique. Mais comment avez-vous chiffré ? Comment pouvez-vous mettre en balance une économie d'investissement à "l'instant T" et les coûts induits par le transport annuel de 80 000 tonnes de boues soit environ 20 camions par jour ? Et pendant combien d'années ?
Ces 4 000 camions/an traversant l'agglomération de part en part vont générer :
pollution atmosphérique, olfactive, impacts sur la santé, risques d'accident, embouteillages, défoncement des chaussées. Ces économies "de boues de chandelle" se traduiront dans le futur par des dépenses somptuaires pour des infrastructures routières rendues nécessaires pour absorber ces flux supplémentaires créés artificiellement.
Exemple le TOP: 2 milliards d'euros.
Comment une ville ayant le triste record de 146 jours/ an de pollution niveau 3 peut-elle persévérer dans des solutions aussi archaïques et simplistes ?
4000 camions de boues, 1 million d'habitants à bout.
Association Saint-Genis-Sud (contre le TOP et pour la préservation du cadre de vie) 123, chemin des sources 69230 St-GenisLaval
e-mail: saintgenissud@free.fr


Le traitement d'un mètre cube d'eau usée produit de 350 à 400 grammes de boues. Le traitement des boues a pour objectif de les conditionner en fonction de ce qu'on a l'intention d'en faire. Ce conditionnement a en général pour effet :
- une réduction de volume obtenue par épaississement, puis déshydratation (solidification) ;
- une diminution du pouvoir de fermentation de ces matières (stabilisation biologique, chimique, thermique...).
Actuellement, 60 % des boues sont recyclées par le biais d'une utilisation en agriculture, 15 % sont incinérées, 25 % envoyées en décharge. La production de boues en France s'élève à 1.200.000 tonnes de matière sèche en 2002 . Cette augmentation et la perspective de fermeture des décharges, sous leur forme actuelle, imposent le développement des filières de valorisation et des processus qui permettent l'incinération des boues.

www.cieau.com


Les dioxines (PCDD) et furanes (PCDF) regroupés sous le terme “ dioxines ” appartiennent à la famille chimique des hydrocarbures aromatiques polycycliques chlorés (HAPC). Ce sont des polluants ubiquitaires très stables. Ils sont formés lors des processus de combustion de nombreuses activités industrielles telles que la fonderie, la métallurgie, le blanchiment de la pâte à papier, la fabrication de certains herbicides et pesticides et l'incinération des déchets. Ils résultent également d'événements naturels comme les éruptions volcaniques et les feux de forêt. Ces composés se retrouvent dans tous les milieux de l’environnement, air, sol, eau, sédiments mais aussi, après transfert, dans les plantes, les animaux et chez l'homme. La toxicité des dioxines (polychlorodibenzodioxines - PCDD), furanes (polychloro-dibenzofuranes - PCDF) et PCB (polychlorobiphényles) est surtout connue pour leurs effets cancérigènes. Le Centre International de Recherche sur le Cancer (le CIRC) a classé la 2, 3, 7, 8 TCDD, HAPC le plus toxique dite dioxine de Sévéso, dans le groupe 1 des cancérogènes certains pour l’homme. De nombreuses localisations de cancer sont associées à une exposition à ces composés : cancers broncho-pulmonaires, lymphomes non hodgkiniens, sarcomes des tissus mous, cancers du foie. D'autres effets délétères sont cependant à considérer : des malformations congénitales, une toxicité fœtale, des altérations du développement staturo-pondéral et cognitif de l'enfant, des troubles endocriniens, une perturbation de certaines enzymes hépatiques, des effets sur le système immunitaire et au niveau cardiovasculaire. S’il est maintenant établi que l’apport principal à l’homme se fait par la voie alimentaire, il n’en demeure pas moins qu’une des grandes lacunes actuelles concerne la connaissance précise des niveaux d’exposition de la population, lacune limitant la détermination de l’imputabilité des dioxines dans les effets cités ci-dessus.


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