Parc de Beauregard
Le parc historique de Beauregard, acquis
par la commune en 1978, fait actuellement l'objet d'une réflexion
globale engagée par la municipalité, l'ASPAL et les différents
partenaires de l'Etat. Sa situation au coeur de Saint-Genis-Laval et ses qualités
paysagères et historiques reconnues en font un site à fort potentiel
qu'il convient de développer.
Un schéma directeur a été commandé à Didier
Repellin, architecte en chef des monuments historiques, associé à
Philippe Raguin, paysagiste, afin de programmer et de maîtriser le développement
du site à long terme.
Ce schéma directeur, véritable fil conducteur avec des choix
architecturaux et paysagers, permettra de phaser les interventions de restauration
et d'aménagement du site: terrasses, édifices, structures végétales,
jardins, etc.
Depuis quelques mois, en raison de l'état actuel de certains murs de
soutènement, une partie du parc a été fermée au
public. L'urgence est donc à la mise en sécurité du site.
Au cours du mois de février, le cabinet IMS (Ingénierie des
Mouvements des Sols) réalisera des investigations géotechniques,
géophysiques et hydrauliques pour établir un diagnostic général
sur les murs et les réseaux d'eaux présents sur le parc.
Ensuite, Anne Allimant, archéologue spécialisée dans
les jardins historiques, viendra effectuer des sondages archéologiques
pour reconnaître les traces des anciens jardins, des réseaux
hydrauliques, et comprendre les différentes phases de constitution
du site à travers les siècles. Les études permettent
de préparer sereinement et en toute cohérence un plan de développement
du parc de Beauregard. Les opérations à mener au cours des années
à venir seront primordiales pour la restauration des structures bâties:
soutènements, orangerie, nymphée, etc., et des structures paysagères:
arbres, jardins, allées, réseaux hydrauliques, etc.
Au delà de la restauration du parc historique, ce projet à long
terme sera un véritable creuset d'échanges entre associations
du patrimoine et de l'environnement, utilisateurs du parc, habitants de Saint-Genis-Laval,
pour devenir un patrimoine vivant, de notre temps. ( Saint-Genis-Info N°4
Mars 2002 )
Découverte d'une galerie souterraine
Lors de travaux de terrassement pour la construction d'une villa rue du Dr
Horand, il a été découvert une excavation près
des fondations la commission des risques géotechniques s'est réunie
sur le site. Après un sondage complémentaire, il a été
dégagé une ancienne galerie de captage en pierres maçonnées
comme il en existe déjà plusieurs sur Saint-Genis-Laval
Cet ouvrage a peut-être été réalisé lors
de la construction du château de Gadagne dans le Parc de Beauregard
(XVI'm" siècle) Cette galerie servait à amener l'eau pour
la consommation et certainement pour l'arrosage Actuellement, elle doit probablement
alimenter les bassins du parc ( Saint-Genis-Info N°2 Sept.2 2001 )
Maladie des platanes ( Le Progrès Fév 2003 )
Chancre coloré : une trentaine de platanes à abattre
Quatre nouveaux cas
de platanes contaminés par la maladie ont été décelés
quai Claude Bernard, quai Achille Lignon, parc de la Tête d'Or et boulevard
Bonnevay. Depuis 1992, où le chancre est apparu à Lyon, quelque
300 platanes ont dû être abattus.
Le chancre coloré a refait son apparition dans l'agglomération
lyonnaise : quatre nouveaux cas de platanes contaminés par la maladie
ont été décelés après des expertises réalisées
par le Service régional de la protection des végétaux.
Ces platanes malades sont situés quai Claude Bernard, vers l'entrée
de la piscine du Rhône, quai Achille Lignon, derrière la Cité
internationale, à l'intérieur du parc de la Tête d'Or
et boulevard Bonnevay, vers le pont Poincaré, sur Villeurbanne.
Le chancre coloré est une maladie mortelle et incurable propre au platane.
Elle est provoquée par un champignon qui se développe à
partir d'une blessure (plaies diverses, élagage, travaux à proximité,
terrassements, etc) et peut tuer les arbres contaminés en quelques
années. Les arbres malades sont contagieux et peuvent infecter leurs
voisins : il est donc impératif de les supprimer pour enrayer la propagation
de la maladie.
Originaire des États-Unis où il est connu depuis 1929, le chancre
coloré, introduit en France en 1944, lors du débarquement de
soldats américains, s'est développé dans la région
Rhône-Alpes. Les premiers foyers de contamination ont été
découverts à Lyon en 1992. Depuis cette date, plus d'une dizaine
de sites contaminés ont été diagnostiqués, principalement
sur les communes de Lyon et de Villeurbanne. Plus de 300 platanes ont dû
être abattus.
C'est au cours du mois de février que vont être entrepris les
travaux d'abattage. Quai Claude Bernard, huit platanes vont être supprimés
à la mi-février et dans le courant de mars, quinze nouveaux
arbres, des sophora du Japon, insensibles à cette maladie, seront replantés.
Quai Achille Lignon, sept platanes vont être abattus entre le 10 et
le 17 février : ils ne seront pas remplacés dans l'immédiat
car une étude est en cours pour renouveler les alignements du quai.
Douze platanes seront supprimés au parc de la Tête d'Or et une
trentaine de jeunes sujets d'essences variées vont être replantés,
conformément aux prescriptions définies lors des études
paysagères. Boulevard Bonnevay, cinq platanes vont disparaître
entre le 24 et le 29 février : ils seront remplacés par huit
frênes en mars.